Vos livrets d’épargne sont des comptes rémunérés pour votre épargne. En général, les conditions de placements sur ses livrets d’épargne sont sécurisantes et simples à mettre en œuvre.
Pourtant les taux de rémunération proposés varient selon le type de livrets d’épargne. De plus force est de constaté que depuis la grande crise de 2008, ces rémunérations baissent régulièrement au regard de l’inflation et selon le cas de la fiscalité appliquée.
Il est important de se souvenir de l’objectif que l’on veut donner à son placement. Soit en terme de sécurité, de rendement ou de durée de blocage. Voici un résumé des principaux livrets d’épargne et de leur fiscalité.
Les livrets A ou livrets Bleus
Le livret A est par essence le livret d’épargne plébiscité par les français. L’épargne peut y être placée et retirée sans frais. Sa rémunération à chuté au cours de la dernière décennie.
Ce livret de trésorerie est totalement exonéré de prélèvements sociaux et de fiscalité sur les revenus du patrimoine ce qui contribue à son engouement. La collecte des sommes versées sur un livret A permet de financer les logements sociaux.
Les livrets de Développement Durable (LDD)
Le livret de Développement durable, fonctionne comme le livret A. Il offre la même rémunération et n’est pas soumis aux prélèvements sociaux et à la fiscalité des revenus du patrimoine. La collecte des sommes versée sur un LDD permet de financer les entreprises.
Les livrets jeunes
pour les moins de 25 ans le livret jeune bénéficie d’une rémunération augmenté de +0,25 % par rapport au livret A.
Les livrets d’épargne populaire (LEP)
Ces livrets sont destinés aux personnes aux revenus modestes. Les personnes payant moins de 600 € d’impôt par an, souhaitant placer leurs économies dans des conditions maintenant leur pouvoir d’achat. Le taux d’intérêt annuel est de 0,25 % supérieur aux livrets A. Ces livrets ne sont pas fiscalisés.
Les livrets d’épargnes entreprises (LEE)
Les livrets d’épargne entreprise permettent d’épargner un capital en vue de la création ou du rachat d’une entreprise.
Ces placements sont fiscalisés depuis le 1er janvier 2014 et plafonné à 45.800 Euros.
Les livrets bancaires ordinaire
Ces livrets bancaires permettent de placer des sommes importantes. En revanche les intérêts obtenus sont fiscalisés, et par conséquent, soumis aux prélèvements sociaux et à la fiscalité des revenus du particulier.
Les supers livrets
Ces livrets “tête de Gondoles” sont des produits d’appel pour se faire connaître. Les taux versés sont, pour une période définie, très attractifs. Ils se comportent ensuite comme des livrets bancaires ordinaires, avec la fiscalité afférentes aux intérêts versés.
Les Comptes à terme (CAT)
Les comptes à terme sont des comptes sur lesquels les sommes déposées sont bloquées pendant une période définie. Cela permet ainsi d’obtenir une rémunération plus importante et définie à la souscription du contrat.
Les Plans d’épargne logement (PEL)
Le plan d’épargne logement permet d’épargner un capital en vue de l’acquisition de sa résidence principale, avec un prêt réglementé.
Les Comptes épargne logement (CEL)
Les comptes permettant d’obtenir un prêt réglementé aux conditions favorables pour réaliser des travaux dans son habitation.
Pour faire davantage fructifier votre épargne, une solution consiste à se tourner soit vers des assurances-vie avec un investissement en unités de compte, soit vers les PME, grâce à l’augmentation de capital de ces dernières.
Mais attention, à la fiscalité de ces livrets d’épargne !
Tout d’abord, les revenus de de vos livrets d’épargne sont amputés des prélèvements sociaux, soit 17.2 %.
Ensuite vient s’ajouter l’impôt sur le revenu. Entre 0 % et 45 % selon votre tranche marginale d’imposition, ou TMI.
Bien entendu vous pouvez opter pour le prélèvement forfaitaire unique(PFU) de 30 %, depuis 2018 et sous certaines conditions.
Source : Damien PATOZ, service public