Panique dans le secteur bancaire, comment gérer son épargne ?

La hausse des taux et la panique dans le secteur bancaire qui a suivie à engendrée quelques faillites ! Le 10 mars 2023, les marchés financiers ont été confrontés à de nouveaux soubresauts économiques ! À la suite des faillites de Silvergate et SVB (Silicon Valley Bank), deux banques nord-américaines. Ces banques étaient actives à l’échelle domestique et largement engagées dans le financement de start-ups liées à la Tech. Mais aussi dans le financement des société liées aux cryptomonnaies.

La cause de ces faillites est liée à l’augmentation relativement brutale des taux d’intérêts. Et bien qu’attendu et anticipé par de nombreux acteurs, cette hausse des taux à eut raison de l’optimisme de ses banques.

Et comme une panique dans le secteur bancaire s’auto alimente souvent, ce sont les clients de ces deux banques, réputées agressives avec leurs dépôts, qui ont souhaité retirer leurs liquidités. Ce qui à provoqué le désordre. Cela a engendré une panique dans le secteur bancaire dans son ensemble. La faillite des établissements, qui n’avaient pas anticipé les besoins de liquidité de leur client, n’est finalement qu’une malheureuse conséquence!

La faillite de ces banques ne remet pas en question la solidité des acteurs bancaires traditionnels.

Le vent de panique provient principalement de la crainte d’un risque de contagion. En raison d’une possibilité de risque systémique, qui serait provoqué par la vente massive de liquidités de la part des investisseurs. C’est ainsi que d’une défiance généralisée du système bancaire on assiste à une panique dans ce même secteur!

Avec des niveaux de valorisations élevés suite à un début d’année largement haussier, il n’en fallait pas plus pour faire naître, des prises de bénéfices importantes, entrainant une fuite de capitaux dans ses établissements !

Rassurons nous.

Silvergate et SVB ne sont pas des acteurs « traditionnels ». La typologie de leurs clients ainsi que la structure de leurs actifs, acquis notamment post-covid, font d’elles des banques bien atypiques.

Les dépôts de SVB sont passés de 61 milliards de dollars au quatrième trimestre 2019 à 189 milliards de dollars au quatrième trimestre 2021.

Cet argent supplémentaire a été principalement utilisé pour doubler la taille du portefeuille de prêts à 66 milliards de dollars, et aussi pour augmenter le portefeuille d’obligations de 13,5 milliards de dollars à 99 milliards de dollars en deux ans ! Cette augmentation réalisée avec des niveaux de marché au plus hauts, ne pouvait pas avoir une fin heureuse.

Comme l’histoire bancaire l’a montré à maintes reprises, la croissance exponentielle est rarement une bonne idée dans le secteur bancaire et cette opération n’a pas fait exception à la règle. En revanche ne nous cachons pas derrière une fausse pudeur. Cette période ouvre le bal pour une réelle opportunité de gain pour les investisseurs et épargnant les plus avertis!

Il n’est pas question de renfloué la banque !

Mais les autorités américaines ont mis en œuvre des mesures afin d’éviter une panique de la part des déposants et des marchés.

La FED s’est également engagée à prêter les fonds nécessaires à d’autres banques qui en auraient besoin pour honorer les demandes de retraits de leurs clients.

Le système bancaire américain est sûr et suffisamment capitalisé, compte tenu des contrôles et des exigences en matière de fonds propres mis en place après la crise de 2008.

Par conséquent, il en relève principalement un problème de mauvaise gestion des dépôts, qui est loin de concerner tout le secteur. En réalité, le risque de taux d’intérêt et les fuites de dépôts sont des questions très connues. Les banques gèrent ces risques très différemment.

En Europe on dort sur nos deux oreilles !

En Europe et particulièrement en France le risque pour les banques était selon les autorités bancaires et de régulation, encore moins importante.

Pourtant ce week-end du 19 mars a entériné la chute définitive de crédit Swiss. C’est ainsi l’un des plus anciens établissements bancaires qui a faillit. Heureusement sauvé pour parti par la recapitalisation de son confrère et concurrent, UBS.

Par conséquent cette panique dans le secteur bancaire, ne fera sans doute que passé, tous les acteurs étant particulièrement sensible aux conséquences d’une crise du secteur.

En revanche, pour les personnes les plus averties et qui apprécient la volatilité de ces moments de tempête il y a quelques belle opportunités. Alors contactez moi pour en savoir plus et définir si ce type de placement à forte volatilité peut vous convenir.

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