Selon un récent article, dans les Echos et sur France Inter, Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes, avertit :
« La nécessité de réduire la dette est un « impératif » qui « doit être partagé » par toutes les forces politiques. Réduire notre dette est une ardente obligation. Ce n’est ni de gauche ni de droite : c’est d’intérêt général ! »
Pierre Moscovici, dans l’édition des Echos de lundi 22/07/2024 !
Dans un épais rapport présenté lundi matin, les magistrats financiers de la Cour des comptes dressent un bilan préoccupant des comptes publics, susceptibles de pâtir encore de l’incertitude politique post-législatives.
Et le premier président de la Cour des comptes a insisté sur France Inter : « Qui que ce soit qui gouverne demain la France, le prochain gouvernement devra s’emparer de cette situation de finances publiques ». « Un Etat endetté est un Etat paralysé ».
« Il y a plusieurs façons » de réduire la dette publique, « c’est la démocratie, mais cet impératif doit être partagé ». « Je le dis à toutes les forces politiques, à chacun ses remèdes, mais il faut un consensus pour réduire la dette », explique Pierre Moscovici aux Echos.
La France, contre laquelle l’Union européenne compte valider l’ouverture d’une procédure pour déficit public excessif, doit ramener en 2027 dans la limite européenne de 3% du PIB un déficit public ayant dérapé à 5,5% l’an dernier.
Le 11 juillet, le ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire expliquait devoir « dégager 25 milliards d’euros d’économie » pour « tenir » les objectifs de finances publiques.
Il y a un dérapage budgétaire de 5 milliards !
« Si on disait 20 milliards la semaine dernière, et 25 milliards maintenant, c’est qu’il y a 5 milliards de plus », a réagi Pierre Moscovici sur France Inter. « Ces 5 milliards de plus correspondent probablement à un dérapage », note l’ancien ministre de l’Economie et des Finances de François Hollande.
La France doit aussi réduire sa dette qui s’est creusée à presque 3.160 milliards d’euros à fin mars (soit près de 111% du PIB, contre 60% selon les critères européens).
Selon Pierre Moscovici, « si le remboursement de la dette absorbe toute marge de manoeuvre, il sera impossible d’investir dans l’avenir, en particulier pour la transition écologique », sans pour autant prôner une politique d’austérité : « je sais qu’elle appauvrit, qu’elle dessèche et qu’elle crée des révoltes », a-t-il précisé sur France Inter.
La France à 2 dettes !
« Nous avons deux dettes, une dette financière et une dette climatique« , selon l’ancien commissaire européen qui rappelle que l’an prochain la Cour consacrera un nouveau rapport annuel à la question de l’investissement dans la transition écologique.
« La contrainte climatique pourrait pousser à la hausse notre dette publique de 5 à 7 points de PIB », estime-t-il, ajoutant que « la prochaine trajectoire budgétaire doit impérativement intégrer les impacts du réchauffement climatique, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ».
Les conséquences sur votre épargne !
Dans un contexte économique où la réduction de la dette publique est devenue un impératif partagé par toutes les forces politiques, il est crucial pour les particuliers de réfléchir à leurs stratégies d’épargne et d’investissement. Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes, a souligné l’importance de réduire la dette pour éviter la paralysie de l’État et permettre des investissements dans l’avenir, notamment pour la transition écologique.
Qu’est-ce que l’ISR, l’ESG et le Good for Value?
Investissement Socialement Responsable (ISR) : L’ISR intègre des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions d’investissement. Il s’agit de choisir des placements qui non seulement offrent un rendement financier, mais qui sont également bénéfiques pour la société et l’environnement.
Critères ESG : Les critères ESG évaluent les entreprises sur leur impact environnemental (E), leur responsabilité sociale (S) et leur gouvernance (G). Ces critères permettent de mesurer la durabilité et l’impact éthique d’un investissement.
Good for Value : Ce concept va au-delà de l’ISR et des critères ESG en cherchant à maximiser la valeur pour toutes les parties prenantes, y compris les investisseurs, les employés, les clients et la société dans son ensemble.
Pourquoi Épargner en Respectant ces Règles?
- Réduction des Risques : Les entreprises qui respectent les critères ESG sont souvent mieux gérées et moins exposées à des risques tels que les scandales environnementaux ou les mauvaises pratiques de gouvernance. Cela peut conduire à une plus grande stabilité et à des rendements plus fiables à long terme.
- Impact Positif : En choisissant des investissements ISR, vous contribuez à des causes importantes comme la lutte contre le changement climatique, l’amélioration des conditions de travail et la promotion de la diversité et de l’inclusion.
- Performance Financière : De nombreuses études montrent que les investissements respectant les critères ESG peuvent offrir des performances financières compétitives, voire supérieures, par rapport aux investissements traditionnels.
Conclusion
En conclusion, épargner en respectant les règles ISR, ESG et Good for Value n’est pas seulement une question de responsabilité sociale, mais aussi une stratégie financière judicieuse.
Pour explorer les opportunités immobilières et financières d’épargne qui respectent ces principes, je vous invite à me rencontrer. Contactez moi, je suis Damien Patoz, conseiller en gestion de patrimoine, via le formulaire ci-dessous.
Ensemble, nous pourrons élaborer une stratégie d’investissement alignée avec vos valeurs et vos objectifs financiers.
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